Splendore à Venezia. Art et musique de la Renaissance au Baroque dans la Sérénissime
Editions Hazan
Montréal, Musée des Beaux-Arts, 12 octobre 2013 - 19 janvier 2014.
Sous la direction de Hilliard T. Goldfarb.
Italian and French Text.
Vanves, 2013; paperback, pp. 240, cm 17x24.
Montréal, Musée des Beaux-Arts, du 12 octobre 2013 au 19 janvier 2014.
Sous la direction de Hilliard T. Goldfarb.
ISBN: 2-7541-0714-2 - EAN13: 9782754107143
Subject: Painting
Period: 1400-1800 (XV-XVIII) Renaissance
Languages:
Weight: 2.2 kg
À Venise, nous explique Hilliard T. Goldfarb dans l'introduction du très beau catalogue de l'exposition1, la musique est partout : l'opéra y tint, dès le XVIIe siècle, une place majeure, et les Ospedale et les Scuole, institutions typiquement vénitiennes, lui faisaient une très large place. Il nous apprend également que la plupart des artistes étaient aussi des musiciens amateurs et que la manière moderne d'écrire les partitions musicales fut inventé dans la Sérénissime. Les processions et les fêtes, essentiellement religieuses, multipliaient les occasions où l'on pouvait jouer de la musique. Ainsi, celle-ci est présente même dans Le Retour du Bucentaure au Môle le jour de l'Ascension, une superbe toile de Canaletto (ill. 1) alors qu'on ne voit aucun musicien : des chanteurs, à bord du navire du Doge, créaient un environnement musical purement vocal, sans accompagnement d'instruments. La multiplication des petits personnages qui animent les vedute rend souvent difficile l'identification des musiciens. Ils sont pourtant souvent présents, notamment dans les vues d'intérieures d'églises. Un des plus beaux tableaux de la première section de l'exposition, consacrée aux cérémonies publiques, appartient au Musée des Beaux-Arts de Montréal lui même : il s'agit encore d'un Canaletto représentant l'intérieur de Saint-Marc (ill. 2). On y distingue un chour à droite.
Baia grande. La pialassa Baiona ultima frontiera per una valle salmastra
Konrad. Per quanto un'oca allunghi il collo non diventerà mai un cigno